L’Eté de nuit
Longtemps ce fut l’été. Une étoile immobile
Dominait les soleils tournants. L’été de nuit
Portait l’été de jour dans ses mains de lumière
Et nous parlions bas, en feuillage de nuit.
L’étoile indifférente ; et l’étrave ; et le clair
Chemin de l’une à l’autre en eaux et ciels tranquilles
Tout ce qui bougeait comme un vaisseau qui tourne
Et glisse, et ne sait plus son âme dans la nuit.
In Pierre écrite, Mercure de France 1965
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